Village de Jouques

Niché au milieu des collines, entouré de vignes et de champs de lavande ou d’oliviers, Jouques a su conserver son côté traditionnel tout en développant une vie de village pleine de charme, riche de ses commerces et restaurants.

Le Grand prè au centre du village est le symbole de la résistance des jouquards face à l’envahisseur. Nombre de promoteurs ou de grands distributeurs ont cherché à exploiter ce grand espace vide et inutile. Inutile ? Pas pour ces bergers qui deux fois l’an y font paître leurs moutons. Pas pour ces cavaliers qui se donnent en spectacle sous les yeux des enfants.

Ce grand pré, c’est la préservation du petit commerce, ces deux boulangeries, ce primeur, ce buraliste, ce fleuriste…Aucune construction moderne qui viendrait gâcher le paysage…La rivière Le Réal peut continuer à couler paisiblement…

Quel bonheur de pouvoir monter à l’Eglise Notre Dame de la Roque (12e siècle) et de bénéficier d’une vue complètement préservée. Sur les traces des pèlerins, vous pourrez contempler le village tel qu’il se présente depuis des lustres. Apparavant, romains et gaulois peuplaient les lieux dans divers oppidums. Il y a 20 000 ans, la grotte de l’Adaouste servait déjà d’habitat. Depuis toujours, les hommes ont donc peuplé ces lieux et on comprend pourquoi…

Situé aux confins des Bouches du Rhône, à la limite des Hautes Alpes et du Var, Jouques se situe à 300 mètres d’altitudes, lui conférant un climat tempéré et relativement humide propice à l’épanouissement de la nature. Les nuits y sont donc toujours un peu fraîche, ce qui incita certainement les évêques d’Aix-en-Provence d’y installer leur résidence d’été dans cet archevêché dominant majestueusement le village (17e siècle).

Avec le mont Concors (point culminant du village, 781m), la Vautubière et même la Sainte Victoire, le secteur ne manque pas de massifs, ce qui en fait un terrain de jeu idéal pour les randonneurs à pied, à cheval ou à VTT, qui vers le mois de juillet auront la chance d’observer les champs de lavande en fleur.